Paru en 2012, “Les Dieux voyagent toujours incognitos” fait partie des livres que j’ai dévorés. Avec ce roman, Laurent GOUNELLE ouvre la voie d’une réflexion sur nous-mêmes. En narrant l’histoire d’un homme qui se retrouve contraint de faire ce qu’il n’aurait jamais osé entreprendre à cause de ses peurs, Laurent GOUNELLE nous amène, subtilement à nous poser des questions sur nos propres inhibitions. En relisant ce livre aujourd’hui, j’ai voulu vous faire partager des extraits qui, selon moi, peuvent être inspirants.
Qui est Laurent GOUNELLE ?
Avant de vous dévoiler les passages en question, j’aimerais vous présenter Laurent GOUNELLE. Après des études de sciences économiques, et promis à un brillant avenir, il est vite confronté à une crise existentielle : celle du sens profond de son métier. Il découvre alors les sciences humaines, suit des formations à travers le monde, rencontre des “sages” et devient consultant en relations humaines. En 2006, à 40 ans, Laurent GOUNELLE perd son père et son meilleur ami. Dans le même temps, son premier enfant vient au monde. C’est alors, qu’il commence à écrire pour partager ses réflexions sur la quête du bonheur. Son premier roman « L’homme qui voulait être heureux« est publié en 2008 et devient un best-seller mondial, traduit en 25 langues. Depuis, il a écrit 5 autres romans dont “Les Dieux voyagent toujours incognitos”.
Plaire aux autres
Extraits du livre Les Dieux voyagent toujours incognitos
Voici donc les passages que je veux partager avec vous :
“Quand on s’oblige à ne pas décevoir les autres, pour répondre d’une certaine manière à leurs attentes envers nous, ou encore pour respecter leurs usages, cela pousse certaines personnes à devenir très exigeantes avec nous, comme si elles sentaient que notre devoir est de nous soumettre à leurs désirs. (…) Puisque tu crois – à tort – que les gens ne t’aimeront plus si tu ne te comportes pas selon leurs critères, puisque tu éprouves le besoin de correspondre à l’image qu’ils attendent de toi, tu vas jouer à te déphaser. ”
Ces passages résonnent, me semble t-il, auprès de toutes les personnes qui, consciemment ou inconsciemment, essaient de composer avec ce qu’elles sont pour s’adapter aux autres. Pour plaire aux autres.
Petit exercice
- Vous est-il déjà arrivé de cacher votre passion pour une série ou les téléfilms de Noël parce que cela n’est pas très « hype » ?
- Vous est-il déjà arrivé de vous forcer à lire un livre parce que vos contacts professionnels pensent que c’est un incontournable de la littérature française ?
- Vous est-il déjà arrivé de dire oui alors que vous aviez envie de dire non ?
- Vous est-il déjà arrivé de rester plus longtemps parce que vous sentiez que ce serait bien vu par votre patron alors que vous deviez rentrer ?
Si vous avez une majorité de OUI, demandez-vous ce que cela vous a procuré :
- Une émotion positive ?
- Une émotion négative ?
- Vous êtes-vous senti·e en accord avec vous-même ?
- Avez-vous l’impression que les “autres” profitent de votre gentillesse ?
Si vous avez une majorité de OUI, peut-être avez-vous envie de modifier ce processus et trouver le bon équilibre ?
Le changement doit venir de l’intérieur
La première chose à comprendre est que les “autres” ne changeront pas. Oui, je sais, nous aimerions changer le monde, faire en sorte que les “autres” aient plus de compassion et d’empathie.
Si je suis honnête, et parce que je l’ai expérimenté moi-même, le changement ne peut venir que de l’intérieur ; c’est-à-dire de nous-mêmes.
Au cours de ces dernières années, j’ai dû faire face à une femme manipulatrice et néfaste. J’ai tout essayé : lui parler, la comprendre, me faire discrète, l’affronter (verbalement), hurler (oui, à bout, j’en suis arrivée là ! 😟). Mais rien n’y a fait ! Je ne comprenais pas. Puis, j’ai lu. Beaucoup lu. Et j’ai compris.
Il y a ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous
Dans son manuel, le philosophe grec, Epictète explique que le bonheur passe par la liberté. Pour être libre, selon Epictète, il faut se concentrer sur ce qui dépend de nous, et ne plus accorder d’importance aux choses qui ne dépendent pas de nous.
En accordant de l’intérêt aux événements et avis extérieurs, nous nous exposons à des désillusions qui nous rendront malheureuses.
En revanche, beaucoup de choses ou d’actions ne dépendent que de notre propre volonté. Par exemple, je peux décider de dire oui ou non. Je peux décider quel jugement je porte sur telle ou telle chose. Je peux décider de limiter l’impact du regard des autres sur moi.
Désormais, en toute circonstance, rappelez-vous : « Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous. » – Epictète
Quelques pistes pour le changement
Puisqu’on ne peut pas changer les autres mais que l’on aimerait retrouver une harmonie intérieure, voici quelques pistes que vous pourrez expérimenter si le cœur vous en dit :
- travailler sur l’estime de soi (prendre conscience de tout ce que l’on fait de bien, de toutes les petites choses même les plus infimes que vous réussissez, prendre conscience de votre valeur personnelle) ;
- apprendre à exprimer ses souhaits et désirs ;
- apprendre à manifester ses désaccords (tout en veillant à avoir un mode de communication posé) ;
- être fière de ce que l’on est et ne pas chercher à se moduler en fonction des autres ;
- ne pas se justifier face à des reproches infondés ;
- …
Merci à Laurent GOUNELLE
Grâce à Laurent GOUNELLE et à “ses” Dieux qui voyagent toujours incognitos, j’espère avoir pu vous apporter quelques clés pour un peu plus de liberté. La liberté d’être soi.
“Accepter de ne pas forcément correspondre à ce qu’attendent les gens, ne pas toujours se conforter à leurs critères (…) mais oser afficher sa différence même quand elle dérange.”
Pour aller plus loin, je vous invite à lire mon article sur la gestion des émotions dans la Rubrique « Je vais Bien, Tout va Bien« .
Un petit j’aime et un commentaire ci-dessous me feraient plaisir ! A bientôt.😊
Pour celles et ceux qui souhaiteraient s’offrir le livre de Laurent Gounelle, voici un lien affilié vers la boutique Amazon :
Bonjour, votre article est très different du précédent, toutefois il mérite reflection.
Dans l’attente de vos prochaines nouvelles.
Bien cordialement.
Les vraies personnes, les vrais amis ne doivent pas juger et doivent accepter que nous soyons nous même .
Tout à fait d’accord, d’ou Le lslulv sur mon adresses mail : la seule, l’unique, la vraie 😜
Je suis imparfaite et unique 😊
J’ai lu à sa sortie, j’ai dévoré aussi et prêté et prêté…
oui, il est vraiment TOP !