Et voilà, c’est parti pour mon super défi ! J’ai choisi de proposer des portraits qui donnent à voir la vie de personnalités connues ou pas. L’objectif n’étant pas de réaliser une biographie exhaustive ou universitaire mais de montrer que la vie est, pour toutes, parsemée de hauts et de bas. Grâce à ces portraits, je souhaite montrer que nous ne sommes pas seules et que chacune a des ressorts différents pour vivre sa vie au delà des difficultés.
Je débute ma série de 30 portraits inspirants par la plus célèbre Jacqueline selon moi : Jacqueline KENNEDY. Quoi de plus naturel pour le blog des “Merveilleuses Jacquelines” me direz-vous ? En écrivant ce texte, je me suis rendue compte que je ne connaissais que partiellement la vie de cette première dame américaine. Éternellement liée à la légende de son premier mari et icône de la mode, Jackie KENNEDY a mené une vie incroyable et “extra-ordinaire”. Et pourtant. Cette vie, aussi riche fut-elle, a été jalonnée de drames et bouleversements dont il a fallu se relever. Prête pour la découverte ?
Qui est Jacqueline KENNEDY ?
Son enfance
Née en 1929 dans l’état de New-York, Jackie (sur surnom) est d’origine irlandaise, anglaise, ainsi que française (du côté paternel). Fille aînée d’une famille aisée, elle passe une enfance idyllique dans l’East Hampton aux côtés de son père John Vernou Bouvier III et de sa mère Janet Norton Lee. Très tôt passionnée par les arts et le sport, elle devient une cavalière émérite. Elle s’intéresse à la littérature, la poésie, le dessin et la peinture.
Mais, la séparation de ses parents sera pour elle une douloureuse épreuve. Dès lors, sa vie sera partagée entre sa mère et son père.
Ses études et ses premiers pas professionnels
Bonne élève, elle suit ses études au sein d’établissements américains hautement renommés. En 1949, elle s’inscrit à un programme qui lui permet de partir étudier durant un an en France. Elle apprend d’abord le français à l’Université de Grenoble avant de poursuivre ses études à la Sorbonne (Paris).
De son passage en France, elle dira : « J’ai aimé cette année-là plus que n’importe laquelle de ma vie. Le fait d’être loin des miens m’a donné la chance de me contempler d’un regard cynique. J’ai appris à ne pas avoir honte d’une sincère passion pour les études. Auparavant, j’avais toujours essayé de la cacher, mais quand je suis retournée aux États-Unis, je fus heureuse de pouvoir continuer mes études auprès de ma famille. J’avais changé cependant, car j’avais découvert une passion pour l’Europe dont je doute qu’elle me quitte jamais. » Citation de Jacqueline Bouvier.
De retour aux Etats-Unis, Jackie poursuit donc ses études et accepte son premier poste en 1951 au Washington Times-Herald. En tant que reporter-photographe, elle couvrira notamment le couronnement de la reine d’Angleterre Elizabeth II.
L’épouse de John Fitzgerald KENNEDY
Le mariage
Le 12 septembre 1953, Jacqueline BOUVIER épouse John Fitzgerald KENN
Anecdote : le couple ouvra le bal sur “I married an angel” de Meyer DAVIS.
Conjuguer vie de famille et vie publique
Après un mariage somptueux, un voyage de noces à Acapulco, le couple s’installe à Washington.
Jackie reprend ses études. Elle apprend, notamment, les langues étrangères (elle en parlait quatre !). Elle découvre, par ailleurs, la dureté de la politique. Peu appréciée par le clan KENNEDY, Jackie doit faire face aux infidélités de son sénateur de mari. Afin de ne pas gêner la carrière de JFK, sa belle-famille lui demanda de taire ces écarts. Bien que les photos les présentent comme extrêmement souriants, leur vie maritale fut loin d’être simple.
En 1957, la naissance de Caroline sonne comme un miracle. Après une fausse couche et la naissance d’une petite fille mort-née, le couple s’était, en effet, éloigné.
En janvier 1960, JFK annonce sa candidature à la présidence des États-Unis. Après avoir accompagné son mari lors de ses déplacements de campagne, Jacqueline Kennedy est contrainte de rester au foyer en raison de sa grossesse. Alors que John Fitzgerald KENNEDY vient d’être élu 35e président des Etats-Unis, elle donne naissance à leur fils JFK Jr. en 1960.
Le style Jacqueline KENNEDY
Une icône de la mode
Dès son arrivée à la Maison-Blanche, elle a bouleversé les codes vestimentaires. Couleurs, coupes de vêtements, matières, le style chic décontracté (BCBG) américain est né.
Admirative des couturiers français tels que Givenchy, Chanel et Dior, elle ne pouvait s’offrir leurs créations jugées trop coûteuses par l’administration américaine.
Anecdote : Oleg Cassini, son styliste, a conçu pour elle plus de 300 vêtements durant les 1 000 jours de l’administration KENNEDY.
L’empreinte Jacqueline KENNEDY à la Maison-Blanche
Dès l’investiture, elle se lance dans la restauration de la Maison-Blanche afin de lui rendre éclat et élégance. Jackie KENNEDY souhaite en faire une vitrine d’exception des talents américains. Désormais, artistes et intellectuels côtoient diplomates et chefs d’état. Elle fonde le Comité des beaux-arts de la Maison-Blanche qui permettra de restituer le patrimoine mobilier à l’époque dispersé.
Jacqueline KENNEDY et la France
Lors d’un déplacement en France en 1961, John Fitzgerald KENNEDY se présenta comme “l’homme qui a accompagné Jacqueline KENNEDY à Paris” tant elle était populaire. C’est notamment grâce à Jacqueline KENNEDY que le prénom s’est démocratisé en France.
1963 : année dramatique
A cette époque, frappée par le deuil (le dernier enfant du couple est, malheureusement, mort des suites d’une malformation pulmonaire deux jours après sa naissance prématurée), elle ne fait que de rares apparitions publiques. Néanmoins, en novembre 1963, Jackie accepte d’accompagner son mari au Texas. Alors que le cortège présidentiel traverse Dallas, JFK est assassiné d’une balle dans la tête.
La vie d’après
Jacqueline KENNEDY, bien que se montrant très rarement en public, devient la cible des paparazzis.
En 1968, elle se marie avec le milliardaire grec Aristote ONASSIS et vit en alternance entre la Grèce et New-York.
Revenant à ses premières amours professionnelles, Jackie KENNEDY devient rédactrice puis éditrice. Elle s’engage pour la préservation de monuments new-yorkais et ravive son intérêt pour les arts.
Elle passera les dernières années de sa vie en compagnie de Maurice Tempelsman, un diamantaire d’origine belge.
En 1994, on lui diagnostique un lymphome non hodgkinien dont elle mourra peu de temps après. Enterrée aux côtés de John F. KENNEDY et de leurs deux défunts enfants, elle repose désormais au cimetière national d’Arlington où brûle la “flamme de l’éternité” (symbolisant le souvenir de cet événement tragique que fut l’assassinat de JFK).
Comme si le sort s’acharnait sur cette famille, leur fils JFK Jr mourra 5 ans plus tard dans un accident d’avion.
J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette femme que je ne connaissais finalement que de façon superficielle. D’une enfance heureuse à un tragique destin, le fil est mince. La preuve avec Jacqueline KENNEDY ! De son parcours, je retiendrai qu’elle était une femme forte, une femme libre et originale qui a su casser les codes pour en créer de nouveaux : les siens.
Elle inspira les femmes du monde entier et demeure une icône. Sa dignité, sa grâce et son pouvoir de résilience sont de merveilleuses sources d’inspiration pour toutes les Jacquelines.
by LaurA_Merveilleuses Jacquelines
Et toi ? Connaissais-tu son parcours ? N’hésite pas à partager tes commentaires ci-dessous et clique sur J’aime si tu as apprécié cet article, cela m’encouragera pour les prochains portraits. 😊 MERCI à toi ! Pour rejoindre la communauté des Merveilleuses Jacquelines, c’est ici.
Très intéressant , moi aussi je ne connaissait pas bien Jacqueline Kennedy. J’attends avec impatience de nouveaux portraits.
Andrée.
En cette période, nous retrouvons un peu de temps pour découvrir d’autres visages. ça fait du bien de savoir que nous traversons toutes des périodes plus ou moins difficiles. Nous ne sommes pas seules, et chaque portrait est une occasion de trouver ses propres solutions pour avancer.
Superbe idée ce défi! Qui démarre avec une femme qui m’a toujours intrigué peut être à cause de son nom de jeune fille 😉
Simple et très intéressant à lire
Vivement la prochaine.
Merci Maud. J’ai déjà ma petite idée pour le futur portrait…