Dis bonjour ! Voilà l’une des premières règles de vie que l’on inculque à nos enfants. Pour beaucoup, se dire bonjour est une forme de politesse. C’est aussi la reconnaissance de l’autre et parfois même l’acceptation de son rang. S’il peut paraître, de prime abord, banal, cet acte répond parfois à un véritable rituel. D’autres fois, en période de virus et épidémie, il peut être un vecteur de distanciation sociale. Faisons un tour du monde des habitudes et prenons quelques exemples pour en savoir plus sur les façons de se saluer.
Comment se dit-on bonjour par contact physique ?
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La bise
En France, nous sommes des adeptes du bisou. Selon la région, on adapte la quantité. Une, deux, trois, quatre bises. Quand on aime, on ne compte pas ! Les Français ne manquent pas une occasion pour un rapprochement. Les Italiens et Portugais ont la même coutume. La seule question qui se pose est de savoir de quel côté tourner la tête pour la première bise : à droite ou à gauche ?
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Se serrer la main
En France comme en Russie, lorsqu’on ne se connait pas, on se serre la main. À savoir : pour les Russes, la poignée de mains est souvent plus intense et vigoureuse.
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L’accolade
Les sud-américains ont l’habitude des accolades chaleureuses. En Grèce, le rituel serait plutôt de se donner une petite tape sur l’épaule.
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Se frotter le bout du nez
Les inuits ont trouvé un formidable moyen de joindre l’utile à l’agréable : se dire bonjour en se frottant le bout du nez pour se réchauffer. En Nouvelle-Zélande, les Maoris collent le front et le nez à l’autre. Non pas pour la chaleur mais pour signifier à son interlocuteur qu’il est bien plus qu’un simple visiteur. Il devient, par ce geste appelé “hongi”, un membre de leur pays durant son séjour.
Comment se dit-on bonjour sans contact direct
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Par la parole
En Grande-Bretagne, la façon de se saluer est d’ailleurs adaptée en fonction du cycle de la journée. Good morning, good afternoon, good evening, autant d’expressions utilisées selon l’heure qu’il est. Et quelque soit la langue, un simple “salut” est de plus en plus utilisé. En Afrique, pour saluer le milliard de personnes qui y habitent, il existe plus de 2 000 langues et donc autant de façons de dire “bonjour”.
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Un regard, un hochement de tête, un sourire échangé
Parfois, la pudeur pousse à reconnaître la présence de l’autre par un simple geste. Cela peut aussi être le signe d’une distance naturellement mise en place.
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Une révérence
Au contraire, certaines cultures utilisent l’inclinaison pour saluer. Le namasté, notamment utilisé en Inde, signifie “salutation pour vous”. La personne s’incline vers l’avant avec les deux mains jointes au plus près du chakra du cœur. Les japonais, quant à eux, varient leur degré d’inclinaison selon la hiérarchie sociale de la personne qu’ils saluent.
Finalement, on se rend compte que l’usage d’un des mots les plus courants au monde revêt des formes diverses. Au delà du contact physique ou non, il est évident que nous adaptons tous nos habitudes en fonction de la proximité que nous avons avec nos interlocuteurs : famille, amis, collègues, inconnus. Quoi qu’il en soit, se dire bonjour est une forme de respect que chacun utilise à son gré. Servons-nous de tous ces exemples pour moduler nos rituels en période de virus car, comme le dit la fameuse expression : “C‘est l’intention qui compte !”
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Et vous ? Comment saluez-vous vos interlocuteurs ? Avez-vous d’autres exemples de salutations issus de vos voyages ?
Si vous avez le goût du voyage, ne manquez pas l’article “Le Voyage fait partie de ma Vie“.
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